Table des matières
- 1 Les aides financières disponibles pour le remplacement de votre chaudière en 2025
- 2 Comprendre les critères d’éligibilité des subventions pour changer sa chaudière
- 3 Comparaison des différents types de chaudières et leur impact sur les aides financières
- 4 Les démarches administratives pour obtenir les aides au remplacement de chaudière
- 5 Quelles chaudières privilégier face à la transition énergétique actuelle ?
- 6 L’importance du diagnostic de performance énergétique avant de remplacer une chaudière
- 7 Association des aides financières : optimisez le financement de votre chaudière
- 8 Avantages économiques et environnementaux du remplacement d’une chaudière performante
- 9 Les erreurs à éviter lors de la demande d’aides pour changer sa chaudière
- 10 FAQ : questions fréquentes sur les aides pour changer votre chaudière
- 10.1 Est-ce que toutes les chaudières donnent droit aux aides financières ?
- 10.2 Puis-je cumuler plusieurs aides pour financer mon projet ?
- 10.3 Comment savoir si mon artisan est reconnu Garant de l’Environnement (RGE) ?
- 10.4 Quel montant puis-je emprunter avec un éco-prêt à taux zéro ?
- 10.5 Les chèques énergie peuvent-ils être utilisés pour financer l’installation d’une chaudière ?
Les aides financières disponibles pour le remplacement de votre chaudière en 2025
Changer une chaudière peut représenter un véritable investissement, d’autant plus lorsque l’on vise un système performant et économique. Heureusement, en 2025, de nombreuses aides financières sont disponibles pour accompagner les particuliers dans leur démarche de transition énergétique. Ces subventions énergie visent à encourager le remplacement chaudière vers des solutions plus respectueuses de l’environnement, limitant ainsi les factures énergétiques et améliorant la rénovation thermique du logement.
Parmi les aides les plus connues, MaPrimeRénov’ occupe une place centrale. Versée par l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) via France Rénov’, cette prime prend en charge une partie des coûts, calculée en fonction des revenus du foyer et des gains énergétiques liés aux travaux. Elle inclut le Crédit d’impôt transition énergétique (CITE) ainsi que l’aide Habiter Mieux Agilité. Son plafond peut atteindre 1 200 € pour le remplacement d’une chaudière, à condition que l’habitation soit la résidence principale et construite depuis plus de 15 ans. L’intervention d’un artisan RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) est impérative pour être éligible.
Pour les ménages plus modestes, MaPrimeRénov’ Sérénité propose une aide renforcée, avec un plafond pouvant grimper jusqu’à 15 000 €. Cette version élargie impose des critères stricts : le logement doit être occupé au moins trois ans après travaux, aucun éco-prêt ne doit avoir été contracté dans les cinq ans précédents, et le foyer doit remplir les conditions de ressources relatives aux personnes en situation de précarité énergétique.
Une autre source d’aide primordiale est la prime CEE (Certificats d’Économies d’Énergie), distribuée par les fournisseurs d’énergie. Cette subvention intègre le montant calculé en fonction de la nature de la chaudière installée, du lieu de résidence, et des revenus du ménage. Le montant peut atteindre 420 € pour encourager l’installation d’équipements efficaces énergétiquement, toujours dans une résidence principale construite depuis plus de deux ans.
- MaPrimeRénov’ : jusqu’à 1 200 €
- MaPrimeRénov’ Sérénité : jusqu’à 15 000 €
- Prime CEE : jusqu’à 420 €
- TVA réduite à 5,5% sur le matériel et la main d’œuvre
- Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) : prêt jusqu’à 50 000 € sans intérêts
- Chèque Énergie : de 48 € à 277 € selon ressources
- Aides locales : primes spécifiques selon la collectivité
La TVA à taux réduit de 5,5% est applicable sur les travaux de rénovation thermique et permet d’alléger la facture des ménages. Le critère principal est que le logement ait plus de deux ans. Cette réduction est automatiquement appliquée par les artisans sur les devis, ce qui simplifie grandement la démarche.
En complément, l’éco-prêt à taux zéro constitue une autre façon de financer le remplacement chaudière. Disponible via les banques, il vous permet d’emprunter jusqu’à 50 000 € sans payer d’intérêts pour financer vos travaux éligibles. Le logement doit avoir plus de deux ans et les travaux doivent être réalisés par un professionnel RGE.
Enfin, les ménages modestes peuvent bénéficier du chèque énergie, un dispositif étatique qui prend en charge une partie des dépenses énergétiques, y compris les travaux de rénovation thermique. Ce chèque d’un montant variable de 48 € à 277 € est automatiquement envoyé en fonction des revenus déclarés aux services fiscaux.
| Aide financière | Montant maximal | Conditions principales | Cumulabilité |
|---|---|---|---|
| MaPrimeRénov’ | 1 200 € | Résidence principale de +15 ans, artisan RGE | Oui avec prime CEE, TVA réduite, etc. |
| MaPrimeRénov’ Sérénité | 15 000 € | Foyers modestes, +15 ans, occupation 3 ans après travaux | Non avec prime CEE, oui pour éco-PTZ sous conditions |
| Prime CEE | 420 € | Résidence principale + 2 ans, efficacité énergétique | Oui avec MaPrimeRénov’, TVA, etc. |
| Éco-PTZ | 50 000 € | Logement de +2 ans, artisan RGE | Oui sauf avec MaPrimeRénov’ Sérénité sous 5 ans |
| TVA à 5,5% | Réduction fiscale | Logement de +2 ans, travaux | Oui avec toutes les aides financières |
| Chèque Énergie | 48 € à 277 € | Conditions de ressources | Oui |

Comprendre les critères d’éligibilité des subventions pour changer sa chaudière
Pour bénéficier des aides financières à la rénovation thermique, il ne suffit pas d’acheter une chaudière performante. Plusieurs critères doivent être respectés. Il est essentiel de les maîtriser afin d’éviter le refus de subvention qui pourrait compromettre l’équilibre financier de votre projet.
Première condition, le logement doit être la résidence principale du demandeur au moment des travaux. Cette règle est commune à la majorité des aides comme MaPrimeRénov’ et la prime CEE. Par ailleurs, l’ancienneté du bâtiment est importante. Pour MaPrimeRénov’ et la TVA réduite, le logement doit notamment être construit depuis plus de 15 ans, ce qui inclut la plupart des habitations classiques hors constructions récentes. Pour la prime CEE et l’éco-PTZ, ce seuil est ramené à 2 ans.
Ensuite, la qualité de l’entreprise réalisée les travaux est un facteur capital. Seuls les professionnels labellisés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) peuvent intervenir pour des projets éligibles aux aides. Ce label certifie que l’artisan respecte des critères de compétences et de qualité, et permet de garantir le succès de la démarche de rénovation énergétique.
Les revenus du foyer influencent aussi le montant et l’éligibilité à certaines aides. Par exemple, MaPrimeRénov’ adapte le montant de la prime selon les tranches de revenus des bénéficiaires. MaPrimeRénov’ Sérénité cible les ménages les plus modestes avec des conditions strictes sur le plafond de ressources. Cette différenciation vise à soutenir prioritairement les foyers qui ont le plus de difficultés à financer un tel investissement.
Enfin, les critères techniques imposés par les dispositifs subventionnaires sont souvent liés au type de chaudière installée. Les aides ne sont accordées que pour :
- Chaudières à condensation (ou THPE), reconnues pour leur très haute performance énergétique, avec un rendement supérieur à 92 %
- Chaudières fonctionnant aux énergies renouvelables, telles que les chaudières à bois, granulés ou biomasse
- Certains dispositifs peuvent encourager la rénovation thermique globale en association avec le changement chaudière
À noter que depuis 2022, l’installation de chaudières au fioul est interdite dans toutes les habitations, et les chaudières au gaz sont en phase de suppression progressive dans les logements neufs. Ces évolutions réglementaires orientent fortement les choix des ménages vers des systèmes moins polluants.
| Critère d’éligibilité | Conditions Type | Impact sur l’aide |
|---|---|---|
| Type de logement | Résidence principale, ancienneté > 15 ans (MaPrimeRénov’) | Permet de bénéficier pleinement des aides majeures |
| Certification artisan | Obligation d’intervention RGE | Validité de la demande d’aide |
| Revenus du foyer | Montants modulés selon plafond ressources | Montant de la prime MaPrimeRénov’ majoré ou réduit |
| Type de chaudière | THPE ou énergie renouvelable | Accès aux aides spécifiques |
| Restriction réglementaire | Interdiction chaudières fioul depuis 2022 | Non-éligibilité au changement avec ancien modèle |
Pour faciliter la navigation dans ces critères, il est conseillé de consulter un professionnel qualifié qui vous accompagnera tout au long du processus et vous expliquera en détail les modalités d’obtention des aides. Ce conseiller est capable de s’assurer que votre projet est conforme à la législation et optimisé pour maximiser vos économies d’énergie.
Découvrir comment bien comprendre un devis de travaux est également une étape clé pour préparer votre budget sans surprises.

Comparaison des différents types de chaudières et leur impact sur les aides financières
Le choix de la chaudière est déterminant non seulement pour la performance énergétique de votre habitation, mais aussi pour le montant des aides accessibles. En 2025, le marché offre plusieurs options, chacune à envisager selon son efficacité, son coût et la compatibilité avec les dispositifs de subvention.
Voici les principales catégories de chaudières et leurs caractéristiques associées :
- Chaudières électriques : se déclinent en chaudières classiques, ioniques, et à induction ; prix allant de 600 € à 5 000 €. Leur rendement est proche de 100 %, mais leur coût énergétique reste élevé sur le long terme. Les aides sont limitées à certains cas.
En savoir plus sur les solutions électriques économes - Chaudières au gaz : utilisent du gaz naturel ou propane. Installation à partir de 500 €. Elles bénéficient d’un tarif réglementé, toutefois leur installation est désormais interdite pour les constructions neuves depuis 2022. Les aides se limitent donc aux remplacements dans les logements anciens.
Plus de détails sur la chaudière au gaz - Chaudières au fioul : bien que performantes, elles sont les plus polluantes. Leur installation est bloquée depuis juillet 2022. Les foyers doivent s’orienter vers des alternatives écologiques.
Alternatives écologiques au fioul - Chaudières à bois : économiques, elles fonctionnent aux bûches avec des coûts d’achat débutant à 3 000 €. Elles sont très avantageuses sur le plan des aides, notamment grâce à leur orientation renouvelable.
- Chaudières à granulés : plus pratiques que les bûches, elles demandent un investissement initial plus important (à partir de 7 000 €), mais garantissent un meilleur confort et un rendement élevé.
- Chaudières mixtes : associant des combustibles comme le bois et granulés, ou bois et fioul, elles offrent une flexibilité énergétique. Les modèles fioul/bois ne sont plus installables en raison des normes environnementales.
- Chaudières biomasse : utilisables avec des combustibles divers, incluant des déchets agricoles, elles figurent parmi les plus écologiques et profitent pleinement des aides.
| Type de chaudière | Fourchette de prix (€) | Rendement | Éligibilité aides | Impact environnemental |
|---|---|---|---|---|
| Électrique | 600 – 5 000 | Environ 100% | Limité | Moyen (dépend de la production d’électricité) |
| Gaz | 500 + installation | 75 – 90% | Oui, pour existants | Modéré |
| Fioul | 2 000 – 8 000 | Bonne | Non (interdite à l’installation) | Élevé |
| Bois | 3 000 – 6 000 | Bonne à très bonne | Oui | Faible (renouvelable) |
| Granulés | 7 000 – 12 000 | Très bonne | Oui | Faible |
| Biomasse | 3 000 + | Bonne à excellente | Oui | Très faible |
L’optimisation des économies d’énergie passe par le choix d’une chaudière à haute performance, notamment les chaudières à condensation qui font l’objet d’un guide détaillé. Ces équipements exploitent la chaleur latente des fumées, améliorant le rendement et réduisant les coûts de chauffage.
Avant de vous lancer dans un tel investissement, il est recommandé de consulter un expert qui vous conseillera sur la puissance optimale et les technologies adaptées à votre logement. Ce choix crucial aide non seulement à maîtriser les dépenses, mais aussi à garantir la longévité et la performance du système.

Les démarches administratives pour obtenir les aides au remplacement de chaudière
La gestion administrative associée aux aides financières est parfois perçue comme complexe. Pourtant, respecter les étapes et constituer un dossier complet permet d’assurer le succès de votre demande et de profiter pleinement des subventions.
Le point de départ est la sélection d’un professionnel certifié RGE. Celui-ci doit vous fournir un devis clair et détaillé précisant les caractéristiques techniques de la chaudière, les travaux à réaliser, ainsi que le montant du matériel et de la pose. Ce document est indispensable pour l’instruction de la demande d’aides.
Ensuite, il faut impérativement faire la demande d’aide avant le début des travaux. Les dossiers incomplets ou déposés après intervention ne seront pas acceptés. Vous pouvez faire appel à un conseiller France Rénov’ qui vous accompagnera dans cette procédure et vous expose les conditions d’éligibilité exactes.
Voici les démarches principales présentées sous forme de liste :
- Vérifier l’éligibilité du logement et du foyer
- Choisir un artisan labellisé RGE
- Demander un devis précis et détaillé
- Constituer un dossier avec les pièces justificatives
- Soumettre la demande de prime (MaPrimeRénov’, prime CEE, etc.) via les plateformes officielles
- Attendre la confirmation d’acceptation et le montant accordé
- Procéder aux travaux de remplacement
- Envoyer les factures et attestations pour obtenir le versement des aides
| Étape | Action requise | Erreur à éviter |
|---|---|---|
| Avant travaux | Demande d’aide validée | Commencer les travaux avant validation |
| Choix artisan | Vérification du label RGE | Engager un artisan non certifié |
| Dossier | Fourniture des justificatifs exacts | Oublier documents ou informations |
| Après travaux | Envoi des factures | Attendre trop longtemps pour le remboursement |
Pour les personnes souhaitant une prise en charge plus complète, il est conseillé de se rapprocher des services de leur commune ou des associations locales. Certaines collectivités proposent en effet des aides complémentaires pouvant s’additionner aux subventions nationales.
Des conseils pratiques sur la rénovation domiciliaire peuvent aussi guider les particuliers dans la validation des devis et le suivi administratif.

Quelles chaudières privilégier face à la transition énergétique actuelle ?
La transition énergétique modifie profondément le paysage du chauffage domestique en France. L’objectif affiché est clair : réduire la dépendance aux énergies fossiles, diminuer les émissions de gaz à effet de serre, et favoriser les solutions renouvelables. Dans ce contexte, le choix d’une chaudière adaptée est crucial.
Les chaudières à condensation apparaissent comme une réponse efficace et adaptée. Leur rendement élevé garantit des économies d’énergie avec une installation souvent éligible à plusieurs aides financières. Ce type de chaudière récupère en effet une partie de la chaleur contenue dans les fumées de combustion pour réchauffer l’eau, réduisant ainsi la consommation de combustible. Le site La magie de la chaudière à condensation détaille ces avantages techniques et financiers.
Parallèlement, les équipements à base de biomasse, notamment les chaudières à bois ou à granulés, gagnent en popularité. Ils profitent de ressources renouvelables, souvent à des coûts maîtrisés, et s’intègrent parfaitement dans une démarche globale de rénovation thermique. Par exemple, la chaudière à granulés allie autonomie et confort, avec des solutions de chargement automatique de combustible.
Il est à noter que depuis 2022, les installations au fioul sont proscrites, incitant urgemment à trouver des alternatives moins polluantes. Par ailleurs, les chaudières au gaz, même si elles bénéficient encore de certaines aides, sont progressivement délaissées au profit d’options plus écologiques.
- Chaudières à condensation : optimisation de l’énergie avec un fort rendement
- Chaudières biomasse : recours aux énergies renouvelables
- Pompes à chaleur en complément ou alternatives
- Solutions hybrides pour maximiser le confort et les économies
| Type d’équipement | Avantages | Limites | Compatibilité avec aides |
|---|---|---|---|
| Chaudière à condensation | Grand rendement, aides abondantes | Dépend du combustible fossile (gaz) | Oui |
| Chaudière biomasse | Écologique, renouvelable | Coût initial élevé, espace de stockage | Oui |
| Pompe à chaleur | Très faible émission carbone | Investissement coûteux | Oui (aides spécifiques) |
| Chaudière fioul | Puissance élevée | Interdite à l’installation depuis 2022 | Non |
Dans une optique de maîtrise de la consommation énergétique, ces systèmes performants contribuent à réduire significativement l’empreinte carbone du foyer tout en offrant un confort optimal.
L’importance du diagnostic de performance énergétique avant de remplacer une chaudière
Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est une étape incontournable avant tout projet de remplacement chaudière. Il permet d’évaluer la performance globale de votre habitation et d’identifier les points faibles en matière d’isolation et de consommation énergétique.
En s’appuyant sur les résultats du DPE, il est possible de choisir la chaudière la plus adaptée qui maximisera les économies d’énergie. Par exemple, dans un logement mal isolé, remplacer uniquement la chaudière peut ne pas suffire à atteindre un usage optimal. Il est souvent conseillé de combiner le changement chaudière avec d’autres travaux comme le double vitrage ou l’isolation des combles.
Le DPE est valable dix ans et est obligatoire lors de la vente ou de la location d’un logement. En 2025, il joue aussi un rôle clé pour l’obtention d’aides financières, car les subventions sont de plus en plus conditionnées par l’amélioration globale de la performance énergétique du logement.
Les principaux bénéfices du diagnostic de performance énergétique :
- Obtenir une évaluation chiffrée des dépenses énergétiques
- Identifier les postes de consommation prioritaires à améliorer
- Définir des solutions adaptées pour réduire la facture de chauffage
- Éclairer le choix de la chaudière et des travaux complémentaires
- Respecter les conditions d’éligibilité aux aides financières
| Aspects évalués | Description | Impacts sur projet chaudière |
|---|---|---|
| Isolation thermique | État des murs, toit, fenêtres | Choix de chaudière basse temp. ou condensation |
| Système de chauffage | Efficacité de l’équipement existant | Détermination des performances attendues |
| Ventilation | Qualité et renouvellement de l’air | Impacts sur l’habitat et choix d’équipements |
Un résultat positif au DPE facilite l’accès aux subventions énergie et permet d’inscrire le projet dans une démarche de rénovation performante. Il est conseillé de faire appel à un diagnostiqueur agréé pour établir ce bilan avant de choisir votre nouvelle chaudière.
Plus d’informations sur la durée et l’importance du DPE.

Association des aides financières : optimisez le financement de votre chaudière
Combiner plusieurs aides permet de maximiser votre budget et d’alléger considérablement le coût de remplacement ou d’installation de votre chaudière. La plupart des dispositifs sont compatibles, mais certaines conditions encadrent leur cumul.
Voici un tableau récapitulatif des possibilités de cumul entre les aides principales :
| Aide financière | MaPrimeRénov’ | MaPrimeRénov’ Sérénité | Prime CEE | TVA 5,5% | Éco-PTZ | Chèque Énergie |
|---|---|---|---|---|---|---|
| MaPrimeRénov’ | X | Non | Oui | Oui | Oui | Oui |
| MaPrimeRénov’ Sérénité | Non | X | Non | Oui | Oui* (pas d’éco-PTZ précédent 5 ans) | Oui |
| Prime CEE | Oui | Non | X | Oui | Oui | Oui |
| TVA 5,5% | Oui | Oui | Oui | X | Oui | Oui |
| Éco-PTZ | Oui | Oui* | Oui | Oui | X | Oui |
| Chèque Énergie | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | X |
* Note : Pour MaPrimeRénov’ Sérénité, aucun éco-prêt à taux zéro ne doit avoir été contracté dans les 5 années précédant la demande de prime.
Par exemple, un ménage modeste peut cumuler MaPrimeRénov’ Sérénité avec un éco-prêt pour financer intégralement un remplacement chaudière à haute performance. De son côté, celui qui bénéficie de MaPrimeRénov’ classique peut additionner cette aide avec la prime CEE, le chèque énergie et la TVA réduite, ce qui couvre une partie substantielle des dépenses liées à la rénovation thermique.
Il est primordial de vérifier les conditions précises auprès des organismes attributaires et de son artisan au moment de la planification des travaux afin de bénéficier du maximum d’aides possibles.
Avantages économiques et environnementaux du remplacement d’une chaudière performante
Changer une vieille chaudière pour un modèle plus performant ne réduit pas seulement vos dépenses énergétiques, mais aussi votre empreinte écologique. Les aides financières associées rendent cette transition accessible, générant un double bénéfice : réaliser des économies d’énergie tout en participant activement à la lutte contre le changement climatique.
Sur le plan économique, les chaudières modernes consomment beaucoup moins de combustible. Parmi ces systèmes, la chaudière à condensation récupère la chaleur dans les fumées, améliorant le rendement énergétique jusqu’à 20 % supérieur aux anciens modèles. Ce gain se traduit par des factures de chauffage réduites chaque mois et une plus grande prévisibilité des dépenses, particulièrement quand on intègre une aide comme la TVA à taux réduit.
Les chaudières biomasse utilisent des ressources renouvelables, souvent locales, et limitent l’émission de gaz à effet de serre. Ce choix s’inscrit dans une démarche environnementale forte, mais aussi économique, puisque le bois reste une matière première souvent moins coûteuse que les énergies fossiles.
Enfin, bénéficier de l’éco-prêt à taux zéro permet d’étaler le financement sans coût supplémentaire, ce qui facilite considérablement la prise de décision dans un projet de rénovation thermique.
- Réduction immédiate des dépenses en énergie
- Valorisation de la propriété grâce à une meilleure performance énergétique
- Impact significatif sur les émissions polluantes
- Amélioration du confort thermique et de la qualité de vie
- Pérennisation des économies sur le long terme
| Aspect | Avant remplacement | Après remplacement | Gain estimé (%) |
|---|---|---|---|
| Consommation énergétique | 100 % (base de référence) | 75-80 % | 20-25 % |
| Facture de chauffage annuelle (€) | 1200 € (exemple moyen) | 900 € | 25 % |
| Émissions CO2 (kg/an) | 1500 kg | 600-800 kg | 50 % |
Le remplacement chaudière est donc non seulement un levier économique pour les ménages, mais également une action cohérente avec les enjeux actuels de valorisation énergétique du logement.
Les erreurs à éviter lors de la demande d’aides pour changer sa chaudière
Si les aides financières pour le renouvellement du système de chauffage sont attractives, de nombreuses erreurs peuvent compromettre leur obtention ou leur montant. Une bonne préparation en amont est donc essentielle pour garantir l’efficacité de votre démarche.
Parmi les pièges fréquents :
- Ne pas respecter la chronologie : entamer les travaux avant la validation des aides entraîne systématiquement leur refus.
- Choisir un artisan non certifié RGE, privant l’accès à toutes les primes
- Omettre des justificatifs lors de la constitution du dossier
- Investir dans une chaudière non éligible aux aides (notamment les chaudières fioul ou les modèles à faible performance)
- Ignorer les conditions de cumul qui peuvent limiter la portée financière des subventions
- Ne pas anticiper la gestion administrative, délais et relances possibles
Pour éviter ces erreurs, il est conseillé de :
- Contacter un conseiller spécialisé dès la phase d’étude
- Vérifier tous les critères liés au logement, aux revenus et au matériel
- S’informer sur les réglementations en vigueur comme l’interdiction du fioul (interdiction chaudières fioul et alternatives)
- Consulter des plateformes officielles pour déposer les demandes
- Demander à votre artisan un accompagnement dans les démarches
La rigueur dans l’organisation et la vigilance face aux conditions d’attribution sont des garants d’une rénovation réussie et économiquement intéressante.
FAQ : questions fréquentes sur les aides pour changer votre chaudière
Est-ce que toutes les chaudières donnent droit aux aides financières ?
Non, seules les chaudières à haute performance énergétique, telles que les chaudières à condensation ou celles fonctionnant aux énergies renouvelables, sont éligibles. Les modèles fioul et certaines chaudières anciennes ne bénéficient pas des subventions.
Puis-je cumuler plusieurs aides pour financer mon projet ?
Oui, la majorité des aides comme MaPrimeRénov’, la prime CEE, le chèque énergie, et la TVA réduite sont cumulables, à condition de respecter certaines règles, notamment liées aux délais entre les éco-prêts.
Comment savoir si mon artisan est reconnu Garant de l’Environnement (RGE) ?
Vous pouvez vérifier le label RGE directement sur le travailleur choisi ou consulter les listes officielles disponibles sur les sites des organismes certificateurs. Ce label est nécessaire pour l’éligibilité aux aides.
Quel montant puis-je emprunter avec un éco-prêt à taux zéro ?
Le montant maximum empruntable est de 50 000 € pour les travaux de rénovation énergétique. L’éco-PTZ ne génère aucun intérêt, allégeant ainsi la charge financière du foyer.
Les chèques énergie peuvent-ils être utilisés pour financer l’installation d’une chaudière ?
Oui, les chèques énergie sont utilisables pour le paiement des factures d’énergie et pour financer des travaux de rénovation thermique, dont le remplacement de votre chaudière. Vous pouvez les cumuler sur plusieurs années pour atteindre le budget nécessaire.
